•  

     

    http://www.lavie.fr

    La Solidarité Mon pôte âgé : des jardins solidaires qui associent enfants et séniors Eric Mangeat -

     

    publié le 13/09/2012 A la maison de retraite de Montargis, enfants de 7 à 12 ans et séniors se retrouvent pour cultiver ensemble des potagers suspendus. Un projet de solidarité baptisé "Mon pote âgé" qui utilise le jardin comme outil thérapeutique, tout en tissant du lien social

     

     

    JARDIN SOLIDARITE C’est l’heure de l’atelier jardinage à la maison de retraite de Montargis. Les premiers éclats de voix retentissent dans les couloirs. Encadrés par leurs animatrices, les enfants âgés de 7 à 12 ans prennent possession des lieux ; l’atmosphère est joyeuse et harmonieuse. Il faut dire que tout ce petit monde se connaît, à présent. L’atelier du jour qui compte d’habitude une dizaine de retraités n’accueille cette fois-ci que cinq personnes. Pour ces résidents âgés en moyenne de 90 ans, il fait en effet trop chaud ce jour-là. Mais les plus motivés sont présents, rayonnants, surtout lorsque paraissent les enfants. L’atelier intergénérationnel débute, par petits groupes avec, au menu, la réalisation de pancartes indiquant le nom d’un produit cultivé. Ce projet de solidarité, baptisé Mon Pote âgé et récompensé par le prix de la Fondation caisse d’Épargne Loire-Centre, est issu de la rencontre entre deux initiatives. Les résidents de l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Notre Foyer désiraient jardiner et le personnel d’encadrement se montrait enthousiaste à l’idée d’imaginer un nouvel outil thérapeutique. « Nous écoutons et observons nos résidents. Nous avions remarqué que les livres et les revues les plus consultés à la bibliothèque se rapportaient à la nature ou au jardinage, la plupart de nos pensionnaires étant issus du monde rural », souligne Barbara Cœur, directrice de ­l’établissement. Parallèlement, au centre de loisirs Jean-Moulin, un projet visait à sensibiliser au respect de l’environnement en pratiquant l’art du potager. Des jardins suspendus accessibles à tous Un projet est donc mis sur pied, et dix jardinières spéciales sont commandées auprès d’un prestataire spécialisé. « Équipés de roulettes et surélevés, ces “jardins suspendus” ont permis aux personnes assises ou en fauteuil roulant de ­pratiquer des cultures potagères ou florales sans fatigue, explique-t-elle. Tisser en permanence du lien social est le premier commandement de notre établissement. Notre plus belle réussite est notre partenariat avec les enfants du centre de loisirs ». Une activité thérapeutique qui stimule tous les sens Les Canadiens, les Japonais et quelques pays européens utilisent le jardin comme outil thérapeutique depuis une vingtaine d’années. La France commence à développer cette pratique : celle-ci fait partie du plan Alzheimer mis en place en 2008 par le précédent gouvernement. En effet, le jardinage renforce les capacités cognitives et la mémoire. De la graine au fruit, c’est un ensemble de règles à respecter. Ces soins, techniques et réguliers, stimulent les sens : le toucher et la vue, quand on plante les graines, l’odorat et le goût, pendant la floraison, et l’ouïe dans le partage avec les enfants. La force du projet réside dans la cohésion des groupes. Dix résidents et 12 enfants ont formé des équipes en fonction de leurs affinités afin de créer au fil du temps des connivences, de nourrir les échanges intergénérationnels. « Moi, je suis vraiment gâtée. J’ai toujours droit à plein de bisous avant que nous nous installions avec les enfants autour des jardinières ! », s’exclame Jeanine ­Guimard, 92 ans, l’œil malicieux. « Moi, j’aime bien l’aider, surtout pour écrire les ­lettres, car dès fois elle ne tient pas bien sa craie », dit Clara, 10 ans. Un plaisir partagé entre petits et grands Le plaisir d’être et de faire ensemble irradie l’espace de travail. Le psychologue de l’établissement, Philippe Bachelier, constate : « La fraîcheur et la spontanéité des enfants valent tous les psychotropes. À chaque atelier, les résidents se ressourcent. Les enfants sont un bain de jouvence, énergisant et calmant. Ils vivent en complicité avec la personne âgée, sans jugement ni a priori. » En un quart d’heure, le handicap s’atténue. Des doigts déformés par l’arthrose sont relayés par des petites mains habiles. Un fauteuil roulant, pénible à déplacer… et trois jeunes en prennent le contrôle. Pour Sophie Lecoq, animatrice au service Enfance de la ville : « C’est une pluie salvatrice d’amour sincère et réciproque. » Mon Pote âgé, projet original et soutenu par les pouvoirs publics, devrait bientôt essaimer sur tout le territoire. Deux journées portes ouvertes L’association Jardins et santé soutient le développement des jardins à but thérapeutique en milieu hospitalier ou en Ehpad. Deux journées nationales portes ouvertes, intitulées Un jardin pour ma mémoire, auront lieux le 16 septembre en Lorraine et le 23 septembre en région Centre, Bourgogne et Aquitaine. Objectif : récolter des fonds et promouvoir la réalisation d’autres jardins sur le territoire. Contact : Anne Chahine, présidente de l’association. Tél. : 06 61 97 67 25. www.jardins-sante.org


    votre commentaire
  • Pour aider l'association Jardins et Santé, Deux familles ouvrent leurs jardins :

    Article emprunté au JSL

     

    Le patrimoine dans les jardins


     
     
    le 20/09/2012 à 05:00 par Monic Coutheron (CLP)  
    Mme et M. Perras entretiennent plus de 500 variétés de vivaces, simples et plantes odorantes.  Photo M. C. (CLP)

    Mme et M. Perras entretiennent plus de 500 variétés de vivaces, simples et plantes odorantes. Photo M. C. (CLP)

    Une nouvelle initiative a vu le jour en Clunisois, lors des journées du Patrimoine : l’ouverture de jardins au service de la santé. Deux familles ont ouvert les leurs… avec succès.

     

    L’ouverture de jardins au service de la santé a été accueillie avec succès par le public, et initiée en partenariat avec Jardins et santé, une association à but médico-social, créée fin 2004. Elle est constituée de paysagistes, d’architectes, de jardiniers amateurs, de médecins et de personnes confrontées au handicap, tous convaincus de l’influence bénéfique du jardin et du jardinage sur les personnes atteintes de maladies cérébrales.

    Le principe de cette nouvelle opération est simple : des propriétaires de jardins s’engagent bénévolement à ouvrir les portes de leurs jardins lors d’événements ponctuels. Les contributions demandées aux visiteurs sont reversées à Jardins et santé, permettant ainsi de financer des jardins à but thérapeutique en milieu hospitalier, en maisons de retraite et en instituts médico-éducatifs, ainsi que la recherche sur les handicaps liés aux maladies cérébrales.

    Sur Cluny même, (Le Moulin de Messeugne étant le troisième participant) ce week-end, deux familles ont ainsi ouvert leur jardin : Mme et M. Gairret, rue Saint-Odil, avec une vue imprenable sur les trois clochers (Notre Dame et abbaye) et Mme et M. Perras, propriétaires des vestiges de la chapelle Saint-Odilon, en haut de la ville. De vrais petits paradis !

    Depuis plus de dix ans, Xavier Perras entretient deux grands espaces, l’un de vivaces l’un de plantes odorantes et de simples. Soit 500 variétés. « Une vraie passion, confie-t-il, mais qui nécessite beaucoup de temps. Tous les quatre ou cinq ans, il nous faut diviser les touffes et chaque printemps déménager une cinquantaine de pieds, sans oublier de détruire à la gouge les boutons d’or, pissenlits et autres herbes indésirables ! » Beaucoup de travail mais une véritable source d’apaisement pour les jardiniers… et les visiteurs.


    votre commentaire
  •  

    Une initiative remarquable!

    Dans le jardin, je me souviens!...


    L'association Jardins et Santé

    accompagne et soutient financièrement des projets de

    création de jardins à but thérapeutique;


    Faites le savoir et soutenez-les!


    En savoir + : http://www.jardins-sante.org


     

     

     


  •  

    Du 8 au 30 septembre 2012, 17e Festival du Dahlia à Coutances (Basse-Normandie)

     

    ( Article emprunté sur le site Educagri.fr)

    Après un long périple à travers le Mexique et l’Atlantique, c’est en 1789 que le Dahlia est introduit en Europe au Jardin botanique royal de Madrid. En 1802, il découvre la terre de France au Jardin des Plantes de Paris. A l’époque, l’urgence est de nourrir le peuple et on imagine le Dahlia comme potagère au même titre que la pomme de terre, le topinambour, la tomate, espèces végétales également originaires du continent Américain. Mais le goût acre de son tubercule ne lui laisse guère la chance d’arriver dans nos assiettes et c’est finalement, après d’innombrables croisements facilités par sa grande variabilité génétique, que le Dahlia atteint le cœur des jardiniers. L’aventure débutée voici 210 ans se poursuit ... De nombreuses sociétés animées par des passionnés couvrent la planète : USA, Australie, Nouvelle-Zélande, Grande-Bretagne, Japon, Grande-Bretagne, Allemagne, Afrique du Sud, Russie, Pologne ...
    Au Lycée horticole de Coutances (50), le Dahlia fête son 17ème anniversaire du 8 au 30 septembre. Cette édition replace le Prince des Jardins au cœur de son véritable écrin.
    La visite du Festival du Dahlia et des Jardins débute par la découverte du site pédagogique de productions horticoles (serres) où sont cultivés des milliers de végétaux ornementaux commercialisés directement aux consommateurs à la recherche de qualité, de diversité, d’authenticité et de conseils.
    Elle se prolonge dans le jardin botanique qui offre en toute saison un cadre champê- tre enchanteur où le visiteur peut hydrater ses sens et découvrir quinze chambres paysagères. Ces espaces ont été conçus et réalisés par les élèves, très souvent en partenariat avec des lycées étrangers partenaires : Chine, Finlande, Espagne, Angleterre, Hongrie... Car c’est bien là l’élément immatériel marquant du Festival de Coutances : le caractère totalement pédagogique des réalisations. Depuis bientôt 20 ans, une équipe d’enseignants motivés et des promotions d’élèves (de la 4ème au BTS) conçoivent, réalisent et entretiennent ce site où il fait bon vivre et travailler malgré les multiples contraintes techniques rencontrées au cours des saisons.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires